" Ce pays est
béni par le Dieu de ma croyance et je le remercie, de toute ma
foi, de l'habiter depuis le premier jour, comme s'il était
mien et que je le garde toujours dans mes bras.
Béni est ce
pays où la pluie vient quand il faut, où le vent
souffle à bon gré, où les gens sont sages et
doux (et aussi coléreux quand il convient), où tout se
passe bien au rythme des saisons, depuis des siècles, sans
retard, où tout est beau depuis le matin jusqu'au
soir......"
Madeleine
BARBEDOR
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Après Pierre
Auguste RENOIR, Chaïm SOUTINE, MODIGLIANI, Cyrille BESSET, Yves
KLEIN et son père Fred KLEIN, le portraitiste WERY, Boris
SMIRNOFF, S. O'MOLONY (poète et dessinateur), RAMADANOFF,
VANRUMBECK, et bien d'autres encore qui ont fréquenté
le bourg médiéval du Haut de Cagnes. MadeleineBARBEDOR décida d'installer son atelier sous le
château . Charmée par la beauté de ce lieu, elle
immortalisa par ses oeuvres les ruelles étroites de ce bourg
médiéval chargé d'histoire et de lumière.
Elle puisa dans le secret des vieilles pierres la force de son talent
et traduisit avec noblesse la force de ce village pitoresque
chargé d'histoire. Après la saga des Comtes de grimaldi
et des bourgeois Paulian et autres dignitaires La Galerie du Ménestrel
vous propose
aujourd'hui de découvrir une partie de son oeuvre au travers
de ses dessins et peintures dont certains sont inédits.
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A ses débuts,
Madeleine BARBEDOR illustra plusieurs ouvrages. La Galerie du
Ménestrel vous invite à parcourir ces gravures
extraites des Editions de la Toison d'Or dans l'ouvrage publié
en 1944 sur Henry de Montherland "d'aujourd'hui et de toujours". Sous
ce titre, ces Editions ont publié un recueil de chroniques et
de notes d'Henry de Montherland. Outre son intérêt
intrinsèque, qui est très vif, cet ouvrage
représente une belle réussite de l'édition
belge. Les illustrations réalisées au moyen d'une technique dans
le style "sfumato"
dans les teintes grises représentent principalement des têtes et
des bustes.
Madeleine BARBEDOR est née en France
à BOURTH (Eure) le 26 Janvier
1905.
Elle fréquenta l'école
des
Beaux-arts de Bruxelles où elle fut élève d'Alfred Bastien.
Elle quitta ensuite
la
Belgique et
vécut
quelques
mois à Saint-Tropez puis vint s'installer à Cagnes sur
mer, plus particulièrement dans le Haut de Cagnes. De ses
dessins émanent la vie quotidienne des habitants qui vivaient
dans ce bourg médiéval qui domine la mer.
Elle garda tout au long de sa
carrière l'amour du dessin, et le gôut de la traduction
essentielle du sentiment dans la simplicité du trait. Si elle
abandonna quelques temps l'illustration ce fut pour se consacrer
entièrement à l'approche symbolique des scènes
romantiques d'inspiration Gréco-Romaine.
Elle voua une grande partie de son art
au symbolisme et au romantisme. Ses dessins ne sont pas sans
rappeller certaines scènes mythologiques.
Elle exposa au Salon des artistes
français à Paris en 1933 et 1935 puis Menton, Nice, Cannes et
Saint Paul de Vence
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cliquez le dessin
Sur ce site vous
découvrirez aussi et en
exclusivité, en
avant-première un extrait de l'exposition qui aura lieu
à Cagnes-sur-mer (Alpes-Maritimes),
la GALERIE DU MENESTREL
vous invite à visiter une partie de son oeuvre et plus
particulièrement ses peintures dont la
vision métaphysique en quête de pureté est proche
du symbolisme.
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Ce village inspira beaucoup d'autres
artistes de grand renom, des écrivains aussi, dont quelques
textes remarquables sont reproduits ci-après, ils vous
plongeront un instant dans l'ambiance et la magie de ce lieu hors du
temps où vécut Madeleine BARBEDOR .
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" Sur la colline Cagnes en pierres
rondes comme des seins pour des nourritures
célestes.
Le long chemin qui monte vous
conduit jusque là-haut et vous grandit comme un personnage par
dessus les autres collines - collettes - et la mer.
- C'est le Château, c'est le
Clocher ! avec une chapelle par dessus le marché (le
marché des hommes avec Dieu) comme dans tous les villages;
tout autour s'entortille la rue comme un fil de Soleil.
On a piqué du
géranium dans la pelote des maisons solides dont la
fumée de chacune est un petit nuage blanc pour le
vent.
Alors sur la grande place viennent
le regarder passer tous ceux de ce village avec les
peintres......"
D.J.C.
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" Dans un
décor trop réussi de rues moyenâgeuses, passent
les paysans qui le sont si peu,et les touristes hâtifs, et les
grappes de peintres patients, et les chats multicolores.
La mer lointaine fait un cadre de
lumière à ce trop célèbre tableau,
factice et fleuri.
Mais le jour éblouissant est
né des matins graves. Il élabore les soins subtils,
quand le village silencieux cache son ombre grise et ses parfums
d'accacia, sa vie profonde, secrète, active et
sérieuse".........R
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" - Les galets roulent sous mes
pas, le sable coule entre mes doigts, la mer, la terre, je ne sais
plus, et le fantasque s'offre à mes yeux quand je gravis la
colline.
- Les galets stratifiés
s'érigent, l'ombre du mur est coupante, grise, noire,
hallucinante.
Les toits millénaires
crépitent - grand feu de terre cuite- sous le dôme
d'azur.
- Les arcades lourdes d'ombre,
fraîcheur d'une paix profonde,
Au clyncestre
"midi-le-juste"
M.D.
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"Elle" a pris le sentier des
collines, sentier subtil,aérien - pour des pieds nus - ne
laissant pas de traces - où tout est resté intact et
véritable, musical et littéraire.
D.J.C.
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